Le coccyx

La mouvance du coccyx.

Le coccyx, tout en étant le reliquat de notre queue de grand singe n’en n’est pas moins un joyau.

Grâce à l’ampleur articulaire du coccyx au sein du mouvement de ‘nutation ’et ‘contre- nutation’ du bassin, on a une répercussion de cette dynamique sur l’articulation sphéno-basilaire et sur l’hypophyse, le chef d’orchestre des glandes endocrines. Et ce grâce à la mouvance du tissu conjonctif induit par ce même coccyx via le souffle.

Mon travail se base sur la dynamique du centre de gravité qui renforce les syncinésies musculaires grâce à la participation des fascias. L’objectif mécanique est de libérer et protéger l’articulation de contraintes inutiles sans oublier que chaque articulation est un lieu d’échange de l’énergie.

Cette approche de la santé donne la priorité au mouvement.

Elle a pour intention la prévention et n’attend pas la maladie pour intervenir. Il ne faut pas oublier que les cellules s’adaptent continuellement aux contraintes externes grâce à son tissu d’échange qu’est le conjonctif. Les traumatismes peuvent influencer le métabolisme et la physiologie la plus profonde.

Le mouvement c’est la vie et j’ajoute que tout ce qui cristallise le tissu va vers la mort.

Mais le mouvement doit être holistique et fabriqué à partir d’un potentiel de stabilité. Il est pluridimensionnel, en torsion ou en spirale pour faciliter l’action neuromusculaire.

Le juste mouvement représente l’alliance entre la stabilité, le contrôle neuro-sensitif et la souplesse. Tout cela est exécuté en association au souffle.

La présence du souffle par utilisation des muscles du pharynx engendre un jeu de pression et de dépression entre le thorax et l’abdomen qui produit la mouvance des organes internes et permet de sentir l’ancrage terrestre. Il est important de retrouver l’assurance d’être enraciné au sol. Cet ancrage est perpétué par le mouvement primaire du bipède qui est l’antéversion et la rétroversion de l’ilium autour des hanches. Ce mouvement fondamental devrait accompagner tous les mouvements de la vie quotidienne.

Un premier vecteur de force de la posture fait intervenir les paravertébraux. Cette masse musculaire nous érige, nous auto- grandit et produit un repositionnement adéquat des organes du foyer inférieur. Sa ligne de force va du coccyx au sphénoïde.

Le deuxième vecteur est représenté par l’ensemble des muscles inspiratoire qui exige un positionnement correct de la tête pour mettre étirer les scalènes et leur permettre de soulever les deux premières côtes cette ligne de force est descendante et par l’intermédiaire des psoas, l’onde atteint les hanches et le petit bassin.

Cet équilibre permet aussi une transmission optimale des charges du tronc aux membres et en sens inverse les extrémités tendineuses des membres permettent l’engagement de tout le muscle et sert de starter à toute la chaîne musculo-faciale.

La résultante de ces deux vecteurs participe à l’équilibre pelvien, de toute cette boîte que constitue la sangle abdominale pelvi-périnéale.

Cette structure a pour composants : le diaphragme thoracique, le diaphragme pelvien, la sangle abdominale, les paravertébraux, le carré des lombes et le psoas. Elle comprend encore les os iliaques, le muscle oblique qui translate le thorax à l’aplomb du bassin et le transverse. Ce dernier muscle est essentiel c’est lui qui entraine votre nombril vers la colonne. Il est votre allié car il maintient les viscères, assiste la respiration, participe à l’évacuation des déchets à la toux et au vomissement.

L’auto-grandissement est l’exercice qui évite hyper sympathicotonie créée par les dysfonctions articulaires.

Il participe à la mouvance du coccyx, le take-up de la dure-mère qui fonctionne en duo avec le sphénoïde, le nid de l’hypophyse.

Lors de la flexion/extension engendrée par le souffle, il se produit un étirement et relâchement sur la tige pituitaire laquelle relie l’hypophyse à l’hypothalamus. Cette tige s’arrime sur ce régulateur du corps. Elle se situe en arrière du chiasma optique.

Un tel dispositif influence toute l’homéostasie hormonale.

Trois chaines musculaires doivent s’activer en réponse à l’ouverture des trois portes : périnée vagin (scrotum) anus par le coccyx. Cela donne accès à son énergie sacrée via les canaux Ida, pingala et subsuma.

Le coccyx prépare le corps à la rencontre des eaux célestes, en l’occurrence le LCR (liquide céphalo rachidien) avec le feu de la terre qui est notre essence sexuelle, flux de force et de conscience.

L’auto-grandissement associé au souffle et à la tenue de notre plancher pelvien forme un véritable bouclier de défense.

La gestion du souffle vue dans un plan sagittal dépend des deux vecteurs musculaires l’un reliant le bord antérieur du trou occipital au coccyx et l’autre le bord post du foramen magnum aux hanches.

L’inhalation augmente la pression négative du thorax libérant pendant ce temps le corps de la pression abdominale positive.

Equilibrer ces pressions par un souffle ample et aisé permettent par exemple de solutionner les énurésies.

Après le Covid-19 un dysfonctionnement respiratoire d’origine centrale (tronc cérébral) va souvent se traduire par une hyperventilation dont les caractéristiques sont une respiration trop rapide de mode thoracique avec une surutilisation des inspirateurs accessoires, la présence de soupirs et de bâillements.

Hyperventilation est associée à la spasmophilie et aux crises de panique. Je demande une inhalation nasale et surtout j’insiste sur l’exhalation buccal (au début). Cela évite la respiration bucco-buccale et réduit la fréquence vers 4 à 6 cycles respiratoire par minute.

Je mets l’accent sur l’exhalation et j’obtiens une inhalation moins gourmande.

En cas d’hyperventilation, l’inspire est trop rapide avec pour conséquence un rejet trop excessif de CO2 et un apport d’02 supérieur au besoin métabolique.

Le souffle dans cette présence accompagne toujours le mouvement, il est le partenaire de la danse des schèmes du chi Kong ou du tai chi pour répondre aux besoins économiques du corps en énergie.

Une baisse ou une augmentation de CO2 dans le sang peut entraîner des problèmes de santé en modifiant l’équilibre acido-basique.

Ce type respiratoire qui met l’accent sur l’expiration active le para sympathique lequel sécrète un neuromédiateur « l’acétylcholine » qui, entre autres, aide à dormir. C’est le tranquillisant naturel qui réduit la fréquence cardiaque, la pression sanguine en mettant à profit l’activité du nerf vague.

L’attitude corporelle accompagnée du souffle engendre un relâchement du plexus solaire lequel amène une détente du système nerveux et permet le contrôle du mento-émotionnel.

Pour gérer le stress, il faut être amarré. Il est donc indispensable de reconstruire les voûtes plantaires. Le travail de vos pieds et de vos mains est indispensable car ce sont les régulateurs de la tension des fascias et les déclencheurs du mouvement.

Ce travail global (tendons, ligaments, tenue anale et souffle) répercute sur le mental. La présence dans la perception ou la pleine conscience de l’être qui accompagne l’exécution des mouvements et du souffle augmente les ondes cérébrales gamma. Ce sont les seules ondes présentent dans tout le corps. Elles sont les plus rapides (35 à 80 hertz) des cinq ondes corticales. Elles accroissent la cohérence de la conscience.

J’insiste sur l’étirement des fascias et de leurs hôtes musculaires. Ce deuxième squelette comme il le nomme, connecte tout et fournit le soutien. Sans lui on ne tient pas debout, il n’y a pas de forme.

Deux choses son importante pour sa qualité l’étirement et l’hydratation par des légumes et des fruits et par une eau de bonne qualité. Avec l’âge la matrice cellulaire s’assèche, perd son élasticité.

Le liquide synovial se tarit, l’articulation grippe et s’use.

Or, les fruits et l’eau amène les électrolytes nécessaires à la piézoélectricité.

Le tissu conjonctif est une éponge qui retient l’eau pour assurer le gel de sa matrice extracellulaire.

On y trouve des protéoglycanes, une protéine liée à un GAG ou glycosaminoglycane qui est un mucopolysaccharide.

Parmi ceux-ci il y a l’acide hyaluronique, la chondroïtine sulfate, l’héparine et la kératine sulfate.

Le monosaccharide de base est le NAG (N-acétylglucosamine) il est le composé organique, un ose aminé le plus abondant chez les êtres vivants.

Il est plus absorbable que les autres comme la chondroïtine sulfate, héparine ou la kératine sulfate car in ne nécessite aucun transporteur.

L’acide Hyaluronique est le seul glycosaminoglycane non lié à un filament de protéine. Cette unité n’est pas sulfatée Il forme un gel et même à faible concentration, il sert de lubrifiant biologique.

L’étirement des fascias, torsion, marche essore ce tissu, évacue son eau avant une nouvelle lubrification.

Le N-acetylglucosamine, la chondroïtine et les peptides de collagène lutte contre l’inflammation locale associée à l’œdème et qui perturbent la circulation et la nutrition de l’articulation.

L’occident base l’entretient du corps sur la physiologie de l’effort et s’emploie à développer la force et la puissance musculaire. Il utilise la musculature phasique en vue de stabiliser l’articulation or ce genre de muscle est responsable du mouvement Cela modifie la fluidité et aboutit à l’inflammation.

Il nous éloigne de l’équilibre postural qui lui oblige à une modulation par une activité quotidienne modérée donc pas excès de sport. Celui-ci par ses mouvements répétitifs étire uniquement certains muscles. Cela entraine une inflammation La stase précède la fibrose qui installe par ses adhérences des triggers points.

La plupart des individus vive au sein d’une posture pathologiquement équilibrée. Ils ne sont pas en homéostasie mais en allostasie.

Les mouvements spontanés en provenance d’une posture allostatique aggrave les défauts posturaux.

Une posture idéale se juge à l’aisance de son mouvement qui résulte de la qualité de sa tenségrité soit d’une harmonie entre la tension et la compression.

Point capital de cette présence est l’oxygénation.

Ce gaz est indispensable à notre existence. Les cellules nerveuses consomment de très grandes quantités d’oxygène.

L’hypoxie est responsable de nombreux symptômes : nausée, maux de tête, tachycardie et troubles du comportement. Le manque d’oxygène serait une cause de cancer. On sait depuis les travaux de Walburg et Donagh que contrairement aux cellules normales, les cellules cancéreuses peuvent facilement se développer dans un milieu pauvre en oxygène. Nous avons actuellement deux facteurs négatifs qui provoquent l’accumulation de CO2 dans nos cellules et qui en même temps nous privent de dioxygène et d’énergie Ce sont le stress et l’acidité.

Il faut à tout prix augmenter la quantité d’O2 dissout dans le sang pour qu’il soit porté par l’hémoglobine et délivré aux cellules qui l’utiliseront pour produire de l’énergie.

On sait que la finalité de la respiration cellulaire est de produire de l’énergie pour notre métabolisme. Pour réaliser cet objectif l’oxygène joue un rôle important.

Le transport des molécules au sein de la cellule nécessite des protéines et une demande d’énergie variable qui entraine un afflux plus ou moins important d’hydrogène (H+).

Cette accumulation progressive d’hydrogène induit alors de l’acidité dont l’importance est la fonction des transporteurs. Ceux-ci peuvent être débordés. Cet excès d’acide est causé par le stress mais surtout par l’alimentation industrielle.

Pour avoir des fonctions normales, le corps doit se débarrasser de l’hydrogène.

L’apport d’oxygène au niveau cellulaire devient alors indispensable pour récupérer les électrons et les protons (H+) et créer une molécule d’eau utile à d’autres réactions chimiques ou rejetée sous forme de vapeur ou d’urine.

L’oxygène se combine avec l’hydrogène pour mieux l’expulser. Il favorise l’élimination des toxines.

On ne soulignera jamais assez l’importance du souffle et de la vie au grand air pour oxygéner nos cellules. Pallier à une respiration déficiente permet non pas de survivre mais de vivre.

En condition normale les acides sont expulsés par les urines mais au cours de nos modes de vie effrénés ils s’accumulent et favorise l’hypoxie.

Au souffle, un apport de citrates alcalins peut être une aide à la désacidification du corps (cure de 7 citrons par jour).

Le germanium organique, du ganoderme, du lapaco, du ginseng coréen ou du gomphrena des Amérindiens sont des fantastiques donneurs d’oxygène. Il se transporte dans tout l’organisme stimulant du même coup le système immunitaire. Le manque d’oxygène favorise le cancer. Un apport d’O2 rend les cellules moins sensibles à la prolifération cellulaire.

un processus métabolique est la clef de voûte d’une multitude d’actions vitales au sein de l’organisme. C’est la méthylation qui a lieu en permanence dans toutes les cellules à un rythme effréné d’un milliard de fois par seconde.

Les sources de groupes méthyl sont alimentaires ; rognon, agneau, volaille, jaune d’œuf, quinoa et betterave rouge.

Chez les mammifères, la méthylation de l’ADN est une modification épigénétique de l’ADN qui peut influencer l’expression des gènes.

Elle joue un rôle de protection en garantissant l’intégrité du génome et en maintenant sa stabilité.

L’ADN contient une combinaison de quatre nucléotides qui comprennent la cytosine (C), la guanine(G) la thymine(T) et l’adénine(A).

La méthylation de l’ADN consiste en l’ajout d’un groupement CH3 sur les cytosines des dinucléotides CpG. Ces dinucléotides sont un site d’un segment d’ADN de deux nucléotides dont la séquence sont des bases nucléiques et des CG (cytosine guanine). Les résidus de cytosine des CpG peuvent être méthylés en 5 méthylctosines.

Cette modification chimique peut se positionner à des millions d’endroit sur la séquence de l’ADN et perturber le fonctionnement de certains gènes. Le génome admet de nombreuses variations génétiques responsables de la diversité des êtres vivants et de la prédisposition à développer certaines maladies. En raison de ces variations, les gènes peuvent s’exprimer différemment d’un individu à l’autre. Ces différences parmi les individus peuvent être épigénétiques.

La méthylation joue un rôle dans de nombreux processus biologiques et peut avoir des effets passifs ou actifs. C’est un atout crucial pour aider la qualité de vie, car elle supporte le foie, restaure l’estrogène qui permet de réguler d’autres hormones. Elle réduit aussi l’inflammation en retirant les composés toxiques du corps, contribue à la synthèse des neuromédiateurs et est nécessaire pour produire le coenzyme Q10.

Ce travail sur le corps engendre un relâchement du plexus solaire lequel amène une détente du système nerveux et permet le contrôle du mento-émotionnel.

Au cœur de la méthylation se trouve un acide aminé essentiel présent surtout dans les protéines animales, la méthionine.

On sait qu’un apport de méthionine réduit la croissance des tumeurs colorectales.

La méthylation est impliquée dans la conversion d’une molécule nommée homocystéine en acide aminé méthionine.

Beaucoup ont des problèmes avec l’enzyme méthylène tétrahydrofolate réductase.

Cette défaillance occasionne une difficulté de synthétiser la méthionine à partir de l’homocystéine et engendre des risques de maladies ; cardio/vasculaire, dépression, fatigue.

La méthionine (3 atomes d’hydrogènes et un de carbone) peut céder son groupe méthyle à une autre molécule mais pour cela doit être transformée en se combinant à une molécule d’ATP pour former le SAM (S-adénosyl –L –méthionine). Cette nouvelle molécule devient le donneur de groupe méthyl le plus important du corps.

20% vont servir à la méthylation et 80% à fabriquer de la créatinine et de la phosphatidylcholine.

Une fois que le SAM a cédé son groupe méthyl, il devient SAH.

(S adénosyl-L- homocystéine) et se dégrade en homocystéine en libérant sa molécule d’ATP acquise précédemment. L’homocystéine est connue pour endommager l’endothélium des veines et pour son risque cardiovasculaire voire neuropsychiatrique.

Pour faciliter la dégradation du Sam, on le tamponne avec un autre acide aminé en l’occurrence la glycine (viande, poisson et haricot de soja).

Trop de méthionine donne donc trop de SAM et il y a un risque d’hyperméthylation.

Dans la régulation génétique la croissance de la cellule cancéreuse est favorisée par l’hyperméthylation laquelle est en rapport avec la carence en oxygène. L’apport O2, au contraire arrête l’hyperméthylation.

Cette méthylation de l’ADN est le patron qui conditionne l’expression des gènes de chaque cellule. Un fait extrêmement important est que le changement de ce statut résulte d’une altération épigénétique. Autrement dit, la méthylation de L’ADN est un mécanisme épigénétique employé par la cellule pour régler l’expression des gènes.

En chimie on savait qu’en condition d’anoxie les métaux peuvent être méthylé. Ainsi, le mercure devient méthyl mercure et est plus facilement assimilable mais plus toxique.

L’ajout de CH 3 au brin d’ADN se fait au 5ème carbone d’une sonnerie de cytosine.

Cette conversion des bases de cytosine en méthylcytosine 5 est catalysée par les enzymes méthyltransférases d’ADN (DNMTs).

Ces résidus modifiés de cytosine méthylé se trouvent positionnés.

Entre les brins d’ADN opposés.

L’hyperméthylation a pour conséquence l’amortissement inadéquat des gènes suppresseurs de tumeurs en cellules cancéreuses.

La protéine responsable de la migration des cellules cancéreuses est produite lorsque les tumeurs manquent d’oxygène.

C’est une adaptation. La tumeur tire un double profit de cette privation.

En installant la cellule tumorale dépense rapidement l’oxygène disponible Elle va surmonter cette asphyxie en développant un mécanisme de survie, le développement de nouveaux vaisseaux sanguins.

En hypoxie les cellules cancéreuses produisent en abondance une protéine réceptrice la CXCR4.

Cette protéine a deux effets bénéfiques pour cet intrus.

  1. a) elle participe au remodelage vasculaire pendant l’hypoxie.
  2. b) elle incite les cellules à migrer loin des régions pauvres en oxygène, favorisant ainsi le développement et l’expression du cancer.

Une cellule cancéreuse est très sensible à l’oxygène Elles sont même incapables de survivre à la présence à la présence d’un niveau normal d’oxygène.

En augmentant l’oxygénation des tissus cancéreux ceux-ci auront moins de résistance en présence d’une attaque en provenance du système immunitaire. Pour se défendre le système immunitaire a besoin d’oxygène. Il a une demande en oxygène multipliée par 1O ou par 2O lorsqu’il est sollicité En cas de manque d’O2 les lymphocytes T responsable de l’immunité innée ont une efficacité moindre.

L’inflammation est une arme de notre système immunitaire. Il ne faut pas la ralentir mais bien la contrôler.

Dans l’état normal l’organisme a besoin d’oxygène pour épuration organique et surtout pour activer l’énergie cellulaire, notamment les molécules d’ATP au niveau des mitochondries.

Notre système immunitaire est le deuxième consommateur d’énergie après le cerveau. Il a donc besoin d’oxygène pour fournir à nos globules blancs l’énergie nécessaire pour produire des substances corrosives contre les virus, de l’eau oxygénée(H2O2) et de l’eau de javel (Na cl o).

En conclusion le souffle et donc l’expiration est un secret de longévité. L’inspiration est quant à elle automatique.

Il est nécessaire de s’étirer au sortir du lit.

Ne pas commencer la journée avec des courbatures et une accumulation d’acide lactique.

Le sommeil paradoxal est une phase du cycle du sommeil. Il occupe ¼ du temps de cette période. C’est aussi la phase des rêves.

Ce sommeil est paradoxal en ce sens que son tracé EMG est semblable à celui d’un sujet éveillé.

Si les aires visuelles supérieures et celles du système limbique sont activées, par contre le cortex préfrontal (raison) est peu sollicité.

L’activité motrice est très faible. Contrairement à ce qu’on pensait précédemment, différents neurones interviennent dans les phénomènes du sommeil paradoxal. Ce phénomène résulte d’une interaction complexe entre des groupes de neurones répartis au niveau de l’hypothalamus et du tronc cérébral. Très schématiquement, le sommeil paradoxal est envisagé comme résultant de l’interaction de deux réseaux : un réseau exécutif et un réseau de contrôle dit permissif moins bien compris. Le Réseau exécutif est situé dans le pont et le bulbe.

L’atonie musculaire est la conséquence de l’inhibition des motoneurones spinaux par la glycine sous l’influence de deux groupes de neurones localisés dans le cerveau postérieur.

1.  la région du locus cæruleums (tâche bleue) située dans le tronc cérébral. C’est un nœud majeur dans la réponse au stress. Il libère de la noradrénaline dans le SNC pour favoriser la vigilance.

2. d’un groupe réticulo bulbaire magnocellulaire.

Les neurones du locus caeruleus possèdent des récepteurs cholinergiques qui déclenchent l’atonie posturale et le sommeil paradoxal.

Le noyau bulbaire reçoit des afférences glutamate venant du locus cæruleus.

Le glutamate déclenche aussi l’atonie posturale.

Ce nœud neurologique a beaucoup de relation avec l’amygdale, les noyaux limbiques et le nerf sensitif du trijumeau. L’amygdale est dans le lobe temporal et elle gère nos émotions d’anxiété.

Sommeil paradoxal et vigilance sont neurologiquement très proches.

C’est pour cela que vous vous levez avec un stress inconscient qui bloque vos méridiens d’acupuncture.